Né le 30 mars 1937 à Calas (Espagne, province de Barcelone).
Alors que son père, républicain espagnol, membre de la CNT se réfugie en France en 1939, le jeune Isidore reste en Espagne avec sa mère et sa sœur. Passant clandestinement la frontière, Ils rejoignent le père à Tarbes en 1947. En 1948, la famille s’installe à Gray (Haute-Saône) où Isidore suit sa scolarité primaire.
En 1952, après avoir passé son certificat d’études, Isidore est embauché à la fonderie Dagot à Arc-les-Gray où il apprend le métier de tourneur. En décembre 1960, il postule à l’usine Bull qui vient de se créer à Belfort dont il est le 674ème embauché. D’abord ouvrier spécialisé au montage, il suit la formation AFPA et acquiert la polyvalence qui lui permettra de passer P1, puis P2.
En 1964, il adhère à la CGT et dès 1965, devient délégué du personnel. En 1968, ses mandats s’étendent au Comité d’Etablissement et au CHS-CT. Homme de contact et dévoué à ses collègues, notamment sur les questions de formation professionnelle dont il préside la commission du CE, il sera constamment reconduit dans ces mandats jusqu’à la fermeture de l’usine en décembre 1991. Après une période de chômage, il fait valoir ses droits à la retraite à 60 ans en 1997.
En plus de ses mandats chez Bull, Isidore Trullas est membre du bureau de l’Union départementale CGT de 1973 à 1983 (trésorier en 1982-83). Il est conseiller prud’homal de 1992 à 2002 et représentant la CGT à la Commission départementale de formation professionnelle, ainsi qu’aux conseils d’administration de l’AFPA et du Lycée agricole de Valdoie.
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